vendredi 18 septembre 2009

dimanche 26 juillet 2009

Un homme qui dort


                                               Terre 30x20x20 cm

lundi 8 juin 2009

Zoo humain


                                   150 x200 cm, peinture acrylique sur papier

jeudi 28 mai 2009

Peaux masques terre, tout part en fumée...

                                   150x200 cm

mercredi 22 avril 2009

Masques, matière première






                                               20x20 cm, plâtre

jeudi 19 mars 2009


                                  Sans titre, 9x6 cm environ, aquarelle et crayon sur papier

vendredi 20 février 2009

Ce qui me permet de dire c'est l'autre

Réponse Leslie C. : 

- Il y a des choses que tu définis que je trouve juste. Notamment la fin, sur « espace singulièrement suspendu », j’aspire au bizarre, singulier, autre dans ce que je fabrique de sens. Tous ce que nous ne voyons que partiellement dans le réel et que nous portons pourtant différemment en nous par l’intermédiaire de nos regards.

- Pour ce qui est de cette phrase (hormis la petite faute ) « D’une part ceux réalisés par la main de l’homme – que pratique manuelle que Leslie Amine s’emploie à prolonger dans ses œuvres – et d’autre part les éléments naturels dont le monde animal est l’emblème » par rapport donc à « entre différents éléments ». Ce n’est pas vraiment mon propos, disons que dans le terme que tu utilises, l’animal serait « emblême » de la nature, et l’humain de la culture, certes, c’est vrai dans notre société et pour certaines culture non. L’humain est aussi nature(l). la banane, par exemple, comme élément, est un élément que nous partageons, avec l’animal. Tout en mettant «l’autoportrait et le singe en face à face et en appelant en effet cette pièce « sept contre sept », je ne cherche pas à créer une dichotomie, déjà existante, entre l’homme et l’animal. Je ne cherche pas non plus à les mettre sur un pied d’égalité ou à soulever la question du Darwinisme. Se soulève toute seule, c’est d’actualité. Mais simplement à mettre en évidence deux espèces, ayant des morphologies relatives, évoluant sur un même territoire et partageant des choses (des bananes). Ce que nous oublions parce qu’on pense mais on n’y pense pas. Quand je me trouvais dans ce zoo à Berlin, avec les singes, on était (les visiteurs), tous avec, et face à eux. Une autre espèce arrivant, elle aurait pu nous confondre, ou tenter de nous identifier. Tous (singe/humains) étant de chaque côté de la vitre.
Donc, juste pour dire que je ne tente pas une opposition binaire nature/culture. C’est un début d’observation sur ce qui nous définit. 
- En effet « ses références tentent d’élargir le spectre de sa création au monde vivant » d’accord
- Pour ce qui est du terme « les choses vues ». je vois que tu as repris a bon escient les termes dans un de mes textes, sur le book, pourquoi pas, mais peux-tu le mettre entre guillemets. Ce n’est pas affaire d’appartenance, mais c’est un terme que j’ai forgé, qui a un sens particulier pour moi. (même qui pour sûr cela ne se capte par forcément pour le lecteur)
- En effet, que ce soit dans les sculptures ou dans les peintures, c’est la qualité tactile et sensible des matériaux qui est primordiale, oui, je vais dans ce sens mais suis pas encore au top, j’utilise les matières d’abord pour ce qu’elles ont de visuelles et non vraiment tactiles, et plus par volonté d’expérience que par nécessité de résultat. Pour ce qui est des dessins pas de tactile en soi, mais surtout une surface qui doit regorger d’actions , donc évoquant l’action, épuisement du feutre, palimpseste, travail par couches successives et effacement par le nouveau. Donc palimpseste, c’est ma manière de faire de la profondeur. Si l’espace et le temps sont liés, si l’espace se traduit par la perspective, le temps sera fait de l’expérience, donc de ce qu’on ajoute, incessamment, l’un sur l’autre, l’autre sur l’un, au fil des jours, ça sédimente. 

- "Contre le systématisme machinal et la reproductibilité technique" alors, je ne suis pas contre, mais me suis questionnée sur. J’ai à ce moment relu bien sûr, Walter Benjamin et son « œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique ». Sur le cycle des objets, sur ma propre limite face à la technique, par rapport aussi à mon contexte contemporain artistique, sur ce qui se produit en matière d’art actuellement. Moi (et bien d’autres) face à l’effacement de la main de l’humain dans presque tout, parce qu’on n’a pas le temps, ou parce qu’on désir la perfection ; à la pointe ou tout simplement pour reproduire. Sur ma possibilité à l’inconstance (pour les peintures). Et oui, ma constatation fut « Les humains sont biens et je ne suis pas une machine ». Donc, en quelque sorte, je me suis livrée à une sorte d’expérience, pour tester mes limites face à la réalisation en peinture imitative. C’était aussi la question de l’affect, présent, afin de savoir si peindre quelqu’un c’était aussi le « penser », le « sentir », « l’éprouver ». C’est après tout ça, que je décide de reproduire à nouveau les toiles en affiches grand format. Bizarrement. 


- mais surtout entre monde humain et monde animal j’insiste, nous vivons dans le même monde, je ne veux pas créer ou laissé entendre un désir de dichotomie, ni registre d’opposition entre ces deux là, juste, ils se cotoient. Et je me vois dans la glace et je les vois au zoo. Que cela peut-il questionner d’autre ? L’existence. La réel et nécessaire question de la place, comme position, que nous entretenons, chacun, tous et ceux d’autres cultures, sur la terre. Puis dans la terre. 


mardi 3 février 2009

Le trophée

160x230 cm, peinture acrylique et mine de plomb sur papier

lundi 26 janvier 2009

Le Condottiere

Mairie de Saint-Jean, 5ème étage
et "La sculpture de soi", Michel Onfray