vendredi 7 novembre 2008

Pensant aux quarante neuf toiles que je viens d'achever, aux têtes en plâtre et aux trois derniers grands formats dessins, je commence ce texte en écrivant, simplement :
" Bientôt prête pour une exposition personnelle"

Puis, la suite se poursuivit naturellement :

" Mon travail naît de ma psychologie intérieure et sensible " deuxième relecture, je trouve ça simple, mais dit.
Je poursuis et vous emmène jusqu'à la fin, naturellement tout en cessant l'auto-critique (quoique nécessaire si constructive) et vous livre ma pensée, telle qu'elle était ce jour-là :
" Je ne sais pas si ce que je produis peut vous atteindre, soit par une certaine esthétique, des couleurs et des formes ou sinon par un rappel à vous même et à votre propre psychologique; ou encore par le lien à d'autres histoires que cela active. J'ai conscience, dans les grandes lignes, de ce que l'Histoire et les artistes ayant traversés les siècles nous ont laissés en héritage. Il m'arrive régulièrement et avec un plaisir immense de me plonger dans celle-ci et plus particulièrement vers certain. Mais je n'use pas de réfèrences directes dans mon travail plastique. Je le souhaite, un peu, mais ça ne vient pas. Le survol n'imprègne pas mais l'expérience de tourner des pages ou d'effectuer certaines visites, si.
Donc. Au fait, pour vous entretenir de mon propre travail : je pense et je fais. J'achète des couleurs en tubes et des supports, je forme, j'arrête, pour méditer. J'engage des processus, je tente d'arrêter des systèmes, et recommence. Regardant le monde visible et sentant tout ce qui me traverse, sélectionnant, dressant des échelles de valeurs et d'importance, aux formes et aux faits. Sachant ce qui se forme et comment ça se fait au moment, mais je ne connais pas la fin comme une réalité essentielle.

L.A 2008